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Après la visite du site, il fait bon se dÉtendre en flânant dans les rues Étroites et sinueuses du vieil Agrigente situÉ sur les hauteurs. Comme son nom le laisse deviner, Santa Maria deiGreci, une Église normande du XIe siècle, se dresse sur les fondations d'un temple grec du Ve siècle avant J.-C., probablement consacrÉ à AthÉna. Vous remarquerez au passage son plafond en bois et ses mosaïques byzantines. La cathÉdrale, construite en l'an 1000 et flanquÉe d'un campanile du XVe siècle, a subi d'importants remaniements. A noter les poutres peintes de la nef centrale, les stucs baroques du chevet et, dans la sacristie, une madone attribuÉe à Guido Reni. FondÉe en 1290, l'abbatiale de Santo Spirito recèle un beau plafond à caissons (1758) et quatre jolis bas-reliefs en stuc de Giacomo Serpotta.

A 6 km au sud-ouest d'Agrigente se tient Kaos, la maison natale de Luigi Pirandello amÉnagÉe en musÉe.

Syracuse
CitÉ grecque fondÉe en 734 av. J.-C. par des colons de Corinthe, Syracuse gagna en puissance au point de menacer Athènes. Elle connut son apogÉe Économique et culturelle sous la poigne de fer du tyran Denys, attirant à elle des penseurs comme Platon avant de tomber sous la domination romaine au dÉbut du IIIe siècle avant J.-C. Ville natale du mathÉmaticien Archimède, elle fut convertie au christianisme par saint Paul lui-même.

L'île d'Ortygie forme le cœur physique et spirituel de Syracuse, avec la prÉdominance de constructions mÉdiÉvales ponctuÉes de quelques palais et Églises baroques. La cathÉdrale du VIIe siècle englobe dans sa structure les colonnes d'un temple grec dÉdiÉ à AthÉna. EndommagÉe par plusieurs tremblements de terre, elle prÉsente une architecture composite. Les tours attestent de son utilisation comme mosquÉe pendant la pÉriode arabe. La piazza del Duomo, sur l'emplacement de l'ancienne acropole, est bordÉe de palais baroques dont le palazzo Beneventano et l'archevêchÉ. Elle abrite Également l'Église Santa Lucia alla Badia consacrÉe à sainte Lucie, patronne de la ville martyrisÉe sous l'empereur romain DioclÉtien. Non loin de là, vous pourrez voir la fontaine d'ArÉthuse, une source naturelle qui jaillit à quelques mètres de la mer. Suivant la lÉgende, la nymphe ArÉthuse, poursuivie par le fleuve AlphÉe, aurait ÉtÉ changÉe en source par ArtÉmis.

Sur la terre ferme s'Étend la zone archÉologique de Neapoli, la nouvelle ville. Son thÉâtre grec (Ve siècle av. J.-C.), taillÉ en partie dans la roche, pouvait accueillir 16 000 spectateurs. Également creusÉ dans la pierre, l'amphithÉâtre romain, de vastes dimensions, remonte au IIIe siècle. L'autel de HiÉron II, de taille imposante (140 m x 119 m), servait aux sacrifices publics d'animaux. La latomie du Paradis est une ancienne carrière de calcaire criblÉe de tunnels où les Grecs faisaient travailler leurs prisonniers. De plaisants jardins plantÉs de magnolias et d'agrumes recouvrent le site. A cet endroit s'ouvre l'oreille de Denys, une grotte de 23 m de hauteur et de 65 m de profondeur. Le Caravage la baptisa ainsi à cause de sa forme et d'une croyance erronÉe affirmant que le tyran de Syracuse mettait à profit son exceptionnelle acoustique pour espionner les conversations de ceux qu'il enfermait. Dans le voisinage, la grotte des Cordiers doit son nom aux artisans qui y exerÇaient leur activitÉ. Après l'exploration de la zone archÉologique, ne quittez pas Syracuse avant d'avoir vu les catacombes de Saint-Jean. Cette nÉcropole chrÉtienne souterraine s'organise autour du tombeau de saint Marcien, premier Évêque de la ville, martyrisÉ au IIIe siècle.

Si vous avez l'intention de sÉjourner dans la rÉgion de Syracuse, Noto vous attend à 33 km au sud de la ville. RayÉ de la carte par un tremblement de terre en 1693, ce bourg fut entièrement reconstruit dans une unitÉ de style baroque.

Taormine
AgrippÉe aux flancs du mont Tauro, surplombant la mer et le cratère de l'Etna, Taormine bÉnÉficie d'une situation des plus spectaculaires. FondÉe par les Sicules, elle fut investie par les Grecs au Ve siècle avant J.-C. à la suite de la destruction de Naxos. Les Romains l'occupèrent à leur tour, puis cÉdèrent la place aux Byzantins qui firent d'elle leur capitale sicilienne. DÉtruite par les Arabes en 902, elle demeura malgrÉ tout un centre Économique et artistique important au cours des siècles suivants. La dÉcouverte par la jet-set europÉenne de son cadre exceptionnel a hÉlas! entraînÉ un afflux massif de touristes.

Du thÉâtre grec construit IIIe siècle avant J.-C. subsistent principalement les ÉlÉments refaits ou ajoutÉs à l'Époque romaine. Une maison d'habitation du XIIe siècle recouvre en outre une partie de sa structure. De l'emplacement de la scène, le visiteur jouit d'une vue saisissante sur l'Etna. Près du thÉâtre, les jardins public de la villa comunale invitent à la promenade. L'OdÉon, un petit thÉâtre romain dans le centre-ville, offre un aspect très dÉlabrÉ. ImbriquÉ dans le chevet d'une Église, il se tiendrait sur les fondations d'un temple grec dÉdiÉ à Apollon. Le Duomo crÉnelÉ du XIIIe siècle a subi pas mal de restaurations, les dernières remontant à 1636. Taormine compte plusieurs demeures seigneuriales, dont le palazzo Corvaia. Cet ancien bastion arabe du XIe siècle abrita en 1410 le Parlement sicilien. La BadiaVecchia, une tour massive couronnÉe de merlons, appartenait à un palais du XIVe siècle.

Pour les inconditionnels de la plage, un funiculaire permet de rejoindre celles d'Isola Bella et de Mazzarò, en contrebas de la ville.

Enna
Bâtie au sommet d'une crête rocheuse, sur les terres brûlÉes du centre de la Sicile, Enna se trouve à l'Écart des chemins empruntÉs par la plupart des touristes. Le trajet pour atteindre cette ville, connue depuis l'Époque grecque comme le "nombril" de l'île, s'avère en lui-même plein d'agrÉments, quel que soit l'itinÉraire choisi. Vous l'apprÉcierez encore davantage en faisant Étape dans la localitÉ de Piazza Armerina, dont la villa romaine conserve de splendides mosaïques d'une rare finesse d'exÉcution.

ÉlevÉ par les Souabes, le castello di Lombardia, la plus imposante forteresse mÉdiÉvale de Sicile, n'a gardÉ que six de ses vingt tours d'origine. D'en haut, vous profiterez d'une vue remarquable jusqu'à la ville de Calascibetta que les Arabes fondèrent au IXe siècle. Au-delà se profilent les pentes de l'Etna. La construction du Duomo fut entamÉe à 1307 à l'initiative d'ElÉonore d'Aragon. Sa faÇade date cependant du siècle suivant et la tour surmontant le narthex constitue un ajout du XVIIe siècle. Le musÉe Alessi, actuellement fermÉ, rassemble le trÉsor de la cathÉdrale ainsi que des collections d'objets d'art et d'antiquitÉs. Pour admirer les pièces mises au jour par les chantiers de fouilles de la rÉgion, rendez-vous au musÉe ArchÉologique amÉnagÉ dans le palais Varisano. Dans la partie rÉcente de la ville, la tour de FrÉdÉric II (XIIIe siècle) dresse sa silhouette octogonale au beau milieu d'un jardin public.